Genèse
Un savoir du vin infusé
au goutte-à-goutte
Olivier Madinier est le fondateur de Verny. Il est vite rejoint par Augustin Le Barbier. Tous deux élevés hors du sérail, mais dans l’admiration de la tradition viticole française, leur culture du vin n’est pas un héritage : il est un chemin échelonné de rencontres.
Olivier et Augustin se sont connus au sein du club œnologie de la prestigieuse université Paris Dauphine. Dans ce foyer de jeunes promesses, les grands domaines invités éveillent les sens, l’émulation des concours de dégustations aiguise les papilles, les prix gagnés confirment qu’une vocation est née.
Leur savoir du vin est infusé au goutte à goutte par ceux qui travaillent la vigne et le vin. Leur expertise repose sur les liens tissés, sur un maillage serré de relations privilégiées avec les vignerons et les maîtres de cave.
Tous deux élevés hors du sérail, mais dans l’admiration de la tradition viticole française, leur culture du vin n’est pas un héritage : il est un chemin échelonné de rencontres.
Une passion pour le vin,
une passion pour le lien
Olivier décide de faire de cette passion pour le vin un métier. Il rejoint son mentor au Verger de la Madeleine, l’une des plus anciennes caves Parisiennes spécialisée en vins rares, avant de lui succéder à la direction de l’institution.
Son amour du vin et de ses artisans creuse chez Olivier le désir d’entreprendre pour les servir, pour faire fleurir les liens autour des grands vins. Germe l’idée d’un concept novateur : caviste «en mieux», devenir les premiers cavistes en chambre. Recevoir des passionnés de vin dans le secret d’un «salon» pour un accompagnement sur mesure.
Chez Verny on se questionne, on affine son choix, on déguste et on découvre
La feuille de route est établie, elle convainc plusieurs associés de rejoindre le projet, chacun apportant son expertise à l’entreprise. Les liens fleurissent déjà.
Une maison de vin portée par des hommes…
et un saint patron
Pour porter ce projet, il fallait un nom ancré dans l’histoire française du vin. Par un bel hasard, Olivier rencontre, niché dans un vitrail d’une église de Figeac l’ancien saint patron des vignerons, Saint Verny.
Verny sera l’étendard de leur vaisseau. Sous l’égide de ce protecteur des artisans de la vigne, ils décident de porter loin et haut l’excellence des métiers du vin. Verny est né.
Olivier Madinier
De la Touraine aux collines fleuries de Grasse, Olivier est ancré dans une vaste géographie. En son cœur, la Capitale des Gaules est devenue sa demeure. De l’héritage familial, il conserve la passion pour la glisse, l’audace des pionniers et un nez affûté.
Sur les pentes enneigées ou les ailes du vent, à ski ou en planeur, vitesse et contemplation grand angle, c’est ainsi qu’Olivier cultive une infinie liberté. Sensible aux odeurs, il cultive sa mémoire olfactive au gré de ses échappées. Son nez tient du flair. Il est un allié pour deviner au creux des verres les talents de demain et les trésors d’hier.
Quant à son audace, elle est entrepreneuriale : écouter puis trancher avec panache pour viser haut.
Augustin Le Barbier
Pour ce Parisien terrien, l’axe Paris-Normandie est comme un tuteur. Quitter régulièrement une vie sociale et culturelle foisonnantes pour retrouver le silence de la terre et des champs, les couleurs vives à la façon des jardins de Monet.
Le dedans et le dehors de la maison familiale constituent son paysage. Bois, noix, pluie et sciure… Ces odeurs terriennes peuplent ses parenthèses normandes.
Maître de maison généreux, il aime le réconfort qui vient autour d’un repas partagé au cours duquel chacun se raconte. Car la terre d’Augustin tourne autour du partage. Et il est heureux que son métier serve désormais le bon et l’harmonie.